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Transcription 双语字幕文稿版 | La nature 自然

作者:灰尘和山发布时间:2024-01-22


以下内容由ChatGPT根据字幕文件生成,供参考~

课程回顾:关于自然的概念

为了定义自然,我们将从它与文化的概念相对立开始。在这个视角下,自然是已经存在的、没有被人类改造过的东西。“人类对自然的改造”就是文化的定义。

在第一部分中,我们将以自然与文化的对立以及亚里士多德对技术物和自然物的区分为出发点。它们两者之间有什么区别?

亚里士多德说,自然物是自身具有运动原理的物体,例如,树是自然物,因为它自发地生长,它的生长不需要任何外在的东西。与此相反,亚里士多德说,技术物指运动原理在自身之外的物体。例如,床是一种技术物,因为它是由外部因果关系,即木匠,所产生的。所以这是技术物和自然物之间的区别。

那么,自然物就是自发生长的东西。我们在前面说过,自然是人类通过文化改造过的东西。这是什么意思呢?我们的意思是,这就是人类可以被定义为一种反自然的存在。这样说可能听起来有些奇怪,但我们究竟想要表达什么呢?

首先,在某种程度上,如果人类想要生存,就必须改造外部自然。为什么呢?因为正如柏拉图的普罗米修斯神话告诉我们,人类与其他所有动物不同,他一出生就不具备能够使他迅速适应自然的所有特征和特性。然而,动物却可以做到。因此,自然状态下的人类是所有动物中最弱的存在。这就是为什么他不是被迫适应环境,(与动物相反,人无法做到这一点)而是相反,他让环境适应自身。

换句话说,如果人类想要生存,就必须通过劳动、通过技术的介入来改造自然,把自然变成生存环境。这是第一点。

这就是为什么我们说人类是一种反自然的存在。为了生存,他总是不得不改造自然。其次,人类是一种反自然的存在,因为他一直在否定自己的本性。那么我们在这想要表达什么呢?

人类和动物一样,他有一种自然本性。这种天性,人类的本性,表现在他的需求中。我们有一部分的动物性是需要承担的。但与动物不同的是,人类能够做到的是他可以驯化这种动物性。他可以驯服他内在的本性。

具体而言,这意味着什么呢?这意味着,一旦人类有了需求,有了欲望,与动物相反,他有能力放弃对这些需求的直接满足。而动物则很难做到这一点。例如,如果人类感到饥饿,那是天性在他内在表现出来,但人类有能力抑制对需求的满足,从而把它推迟到以后。

这就是为什么我们说人类是一种反自然的存在,因为他改变、否认外在的自然,并且他也经常否认自身的自然(即天性)。如果换一种说法,我们可以说,人类的天性是成为一种文化的存在。因此,这种自然与文化的对立在一开始是很重要的,因为它通过与文化对比,可以说出什么是自然。

然而,在这种自然与文化的对立中,我们有一种想法,即或许文化比自然更好。因此,在第二部分中,我们将探讨我们是否能在某种程度上恢复自然、对抗文化,通过思考,自然是否承载着某些价值,而文化会在某种程度上抵消或扼杀这些价值。

这实际上是一个由一位名为汉斯·乔纳斯的20世纪哲学家在一本名为《责任原则》的书提出的问题:笛卡尔设想,实际上是科学设想,其目的在于改造自然,使自己成为自然的主人和拥有者(用笛卡尔的话来说),这是一个正当的设想吗?想要主宰自然是否正当?

乔纳斯对科学事业的前提条件提出了疑问。他注意到,只有当我们对自然有一定的概念时,主宰自然、改造自然才有可能。这个概念是什么?

继笛卡尔之后,科学将自然看作一个巨大的机械,正如笛卡尔所说,自然是一台巨大的钟表。换句话说,对乔纳斯要批评的笛卡尔设想而言,自然从来都不仅仅是物质,一个巨大的几何广延,一个巨大的机制。因此,笛卡尔告诉我们,自然中没有意图,如果没有意图,那么我们只有力量的机制,因此,自然中没有价值。

但汉斯·乔纳斯质疑这是否正确。我们真的能说自然中没有价值吗?汉斯·乔纳斯说,不,我们不能这么说。他认为,自然中是存在某种形式的价值的。为什么呢?因为实际上,自然中有意图或者至少有一种根本意图,即坚持自身存在。乔纳斯说,自然坚持自身存在,这意味着自然总是选择生命而不是死亡,这也是他在书中所捍卫的。因此,对于乔纳斯来说,既然自然有追求生命的根本意图,人类必须对他的自然有一种尊重和保护的责任。

这就是乔纳斯的观点,它更像是一种反笛卡尔的观点。我们不应该过度地改造自然,因为自然具有一定的价值。

让我们从第二个角度来批判这种脱离自然、改造自然的意图,即卢梭的角度。正如你们所知,在他写了《论科学与艺术》和《论人类不平等的起源和基础》。在这两篇文章中,卢梭支持这样的观点,即正因为人类脱离了自然,加入了社会,他才变得堕落。这意味着,在卢梭看来,自然状态下的人是善的。而在这里,我们处于一种观点中,即将自然视为一种规范。

根据卢梭的观点,我们似乎可以根据这种规范来确定相对于什么是恶(即社会生活)而言,什么是善。总之,对于卢梭来说,社会生活让人养成了嫉妒、傲慢和虚荣等恶习,而这些并非天生的。我们可以得出结论(我们将在后面回来讨论),对于卢梭来说,因此,必须回到自然状态。也许这并不那么确定。无论如何,对于卢梭,可以肯定的是,文化并不一定使人类变得更好。这是肯定的。

因此,在第三部分中,我们将提出一个问题,即我们是否真的可以把自然理想化?首先,我们可能要对这个想法保持警惕,即自然构成一种规范,自然的东西是好的,而文化的东西就不那么好。我们需要对这个想法保持警惕,甚至对这个观点保持警惕,即因为自然中存在意图,所以自然一定具有价值。

是什么表明自然并不总具有一种值得保护的价值呢?

很简单,比如医学。医生有时不得不给我们开处方一些被称为抗生素的药物。这个词很有趣,“抗生素”的意思是“抵抗生命”,希腊语“bios”是“生命”的意思。是的,自然并不总是对人类有益的,我们有时容易忘记这一点。但实际上,我们可以以传播疟疾的蚊子为例,疟疾是在非洲是最大的死亡原因之一。一只蚊子是100%生物,100%自然,所以我们可以清楚地看到,并不是因为是自然的就一定是好的。由于技术,人类应该能够保护自己免受这种自然的侵害。这是第一点:自然并不总是好的,有时候我们需要技术来保护自己受自然的伤害。

好的,接下来,关于卢梭的第二点,要澄清一点,我们千万不要对卢梭产生误解。卢梭从未说过,比如说,为了不让伏尔泰不高兴我们必须回到自然状态。卢梭从未说过这样的话。他还没有天真到会这样想。反而,卢梭在《社会契约论》中说,人类只有在进入社会的那一刻起才会显现出来。那么,当卢梭所说的“人是被社会扭曲了”是想表达什么意思呢?更准确地说,他的观点是:邪恶、不平等是一种历史构建,是人类创造出来的东西。从某种意义上说,了解这一点是一个好消息,因为如果邪恶是一种历史建构,如果是人类创造了邪恶,那么就像卢梭写的那样,人类所做的一切都可以被人类摧毁。

因此,我们可以理解,对于卢梭而言,将不平等历史化的意义并不是邀请我们返回历史之前的状态,返回自然状态,而是让我们明白,我们有可能消除已经发生的一切。这就是卢梭认为的全部意义之所在,即政治、教育的意义,努力创造一种没有邪恶和不平等的文明的全部意义之所在。这就是概括地说。所以,不要误以为卢梭认为我们应该回到自然状态,因为自然必然是好的,而文化必然是坏的。

Rappels de cours sur la notion de nature :

Alors, pour définir la nature, on va partir simplement de son opposition à l’idée de culture. La nature, qu’est-ce que c’est dans cette perspective ? Eh bien, c’est ce qui est déjà là et qui n’a pas fait l’objet d’une transformation par l’homme. La transformation de la nature par l’homme sera la définition de la culture. On va justement partir dans cette première partie de l’opposition nature-culture et de la distinction que fait Aristote entre un objet technique et un objet naturel.

Quelle est la différence entre les deux ? Un objet naturel, dit Aristote, c’est un objet qui a son principe de mouvement en lui-même. Par exemple, un arbre est un objet naturel parce qu’il croît spontanément. Il n’a pas besoin de quelque chose d’extérieur pour se développer lui-même. Un objet technique, en revanche, dit Aristote, c’est un objet qui a son principe de mouvements à l’extérieur de lui-même. Par exemple, un lit est un objet technique, puisqu’il est l’effet d’une causalité extérieure qui est le menuisier. Donc, c’est pour la distinction entre objets techniques et objets naturels. Un objet naturel, donc, c’est ce qui croît spontanément.

Et on a dit tout à l’heure que la nature, c’était donc ce qui était amené à être transformé par l’homme par la culture. Qu’est-ce que l’on veut dire par là ? Ce qu’on veut dire par là, c’est que l’homme peut se définir comme étant un être d’anti-nature. Ça paraît étrange de le dire comme ça, mais qu’est-ce qu’on veut dire précisément ? D’abord, que l’homme, d’une certaine manière, est contraint de transformer la nature extérieure s’il veut vivre.

Pourquoi ? Eh bien, parce que, comme nous l’apprend, par exemple, le mythe de Prométhée chez Platon, l’homme, à la différence de tous les autres animaux, est un être qui, à la naissance, ne porte pas sur lui toutes les caractéristiques, toutes les propriétés qui lui permettront de s’adapter à la nature rapidement, ce que peut faire, par contre, l’animal. L’homme, donc, à l’état naturel, est l’être le plus faible de tous les animaux. C’est pourquoi il est contraint non pas de s’adapter à son environnement (ça, il ne peut pas le faire contrairement à l’animal), mais au contraire d’adapter l’environnement à lui-même. Autrement dit, l’homme, s’il veut survivre, est obligé de transformer la nature par le travail, par la médiation de la technique, et la transformer en environnement pour pouvoir vivre. Premier point, c’est pour ça qu’on dit que l’homme est un être d’anti-nature. Il a toujours dû transformer la nature pour vivre.

Deuxièmement, l’homme est un être d’anti-nature au sens où il passe son temps à nier sa propre nature. Alors, qu’est-ce qu’on veut dire par là ? Eh bien, l’homme, comme l’animal, a une naturalité. Cette naturalité, cette nature de l’homme, eh bien, elle s’exprime, par exemple, dans ses besoins. On a une part d’animalité qu’il faut assumer. Mais à la différence de l’animal, ce que peut faire l’homme, eh bien, c’est qu’il peut domestiquer cette animalité. Il peut domestiquer la nature qui porte en lui. Ça veut dire quoi concrètement ? Eh bien, ça veut dire que l’homme, dès qu’il a des besoins, dès qu’il a des désirs, contrairement à l’animal, il possède la capacité de renoncer à leur satisfaction immédiate, ce que peut beaucoup plus difficilement faire l’animal. Si l’homme, par exemple, a faim, c’est la nature qui s’exprime en lui, mais l’homme est capable de réfréner la satisfaction de ses besoins et donc de la repousser à plus tard. Voilà, c’est pour ça qu’on va dire que l’homme est un être d’anti-nature au sens où il modifie, il nie la nature extérieure, et il passe son temps également à nier sa propre nature.

Si on veut le dire encore différemment, on dira que la nature de l’homme, du coup, c’est d’être un être de culture. Donc, cette opposition nature-culture, dans un premier temps, elle est intéressante parce qu’elle permet de dire ce qu’est la nature par contraste avec la culture. Mais dans cette opposition nature-culture, on a l’idée selon laquelle peut-être la culture vaut mieux que la nature.

Dans une deuxième partie, on va se demander si on ne peut pas réhabiliter la nature contre la culture d’une certaine manière, en se demandant si la nature n’est pas porteuse de certaines valeurs que la culture viendrait annuler quelque part ou étouffer. Eh bien, c’est une question que pose, par exemple, un philosophe du XXe siècle qui s’appelle Hans Jonas, dans un livre intitulé "Le Principe responsabilité". Hans Jonas se demande si le projet cartésien, le projet de Descartes, le projet scientifique en fait, consiste à transformer la nature, à se rendre comme maître et possesseur de la nature, pour reprendre l’expression de Descartes, est un projet légitime. Est-ce légitime de vouloir dominer la nature ?

Jonas s’interroge sur le présupposé de l’entreprise scientifique, et il remarque que dominer la nature, entreprendre de la transformer, n’est possible que si l’on a une certaine conception de la nature. Quelle est cette conception ? Eh bien, dans le prolongement de Descartes, la science considère la nature à l’image d’un grand mécanisme, d’une grande horloge, disait Descartes. Autrement dit, pour Descartes, pour le projet cartésien que veut critiquer Jonas, la nature ce n’est jamais que de la matière, une grande étendue géométrique, un grand mécanisme. Du coup, dans la nature, il n’y a pas d’intention, et s’il n’y a pas d’intention, eh bien, on n’a que des mécanismes de force, et donc dans la nature, il n’y a pas de valeur, nous dit Descartes.

Mais Hans Jonas se demande si c’est vrai. Peut-on vraiment dire qu’il n’y a pas de valeur dans la nature ? Eh bien, pour Hans Jonas, non, on ne peut pas dire ça. Pour lui, il y a une forme de valeur dans la nature. Pourquoi ? Parce que, dit Jonas, en fait, il y a des intentions dans la nature, ou en tout cas, il y en a une fondamentale qui est de persévérer dans son être. La nature persévère dans son être, dit Jonas. Cela veut dire que la nature choisit toujours la vie plutôt que la mort. C’est ce qu’il défend dans son livre. Et du coup, pour Jonas, puisqu’il y a cette intention fondamentale de la nature de vouloir la vie, il faut que l’homme ait un devoir vis-à-vis de sa nature, un devoir de respect et de préservation. Voilà, donc ça, c’est la perspective de Jonas, qui est plutôt une perspective anti-cartésienne. Il ne faut pas à tout crin transformer la nature, parce que la nature comporte une certaine valeur.

Une deuxième perspective critique sur cette volonté de s’éloigner de la nature, de transformer la nature, c’est bien sûr Rousseau. Rousseau, qui écrit, comme vous le savez, ce discours sur les sciences et les arts, ce discours ensuite sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes, soutient dans ces deux textes que c’est parce que l’homme s’est éloigné de la nature, c’est parce qu’il est entré en société, qu’il s’est perverti. À contrario, cela veut dire que, pour Rousseau, l’homme est naturellement bon. Et ici, on est dans une perspective qui fait apparaître la nature comme une norme, une norme à partir de laquelle on peut déterminer, semble-t-il d’après Rousseau, ce qui est bien par rapport à ce qui est mal, c’est-à-dire la vie en société.

Bref, pour Rousseau, la vie en société, c’est ce qui inscrit en l’homme des vices, la jalousie, l’orgueil et la vanité, qui n’étaient pas là naturellement. Et on pourrait en conclure (mais on va revenir là-dessus après) que pour Rousseau, du coup, il faudrait revenir à l’état de nature. C’est peut-être pas si sûr. En tout cas, ce qui est certain pour Rousseau, c’est que la culture ne rend pas nécessairement l’homme meilleur. Ça, c’est sûr.

Dans une troisième partie, du coup, on va se poser la question de savoir si on peut vraiment idéaliser la nature. Bien, premièrement, on va se méfier peut-être de l’idée selon laquelle la nature constitue une norme, au sens où ce qui est naturel serait bon et ce qui serait que culturel moins bon. Oui, il faut se méfier de cette idée, et même de cette idée selon laquelle, parce qu’il y aurait des intentions dans la nature, la nature ferait forcément une valeur.

Qu’est-ce qui montre que la nature n’est pas toujours une valeur qu’il faut préserver ? Eh bien, tout simplement, par exemple, la médecine. Le médecin parfois est contraint de nous prescrire ce qu’on appelle des antibiotiques. Or, le terme est intéressant, antibiotique se dire ce qu’il lutte contre la vie. "Bios" en grec, c’est la vie. Et oui, la nature n’est pas toujours bonne pour l’homme. On a tendance parfois à l’oublier, mais en réalité, on peut prendre l’exemple là, le moustique qui transmet le paludisme, qui est une des plus grandes causes de mortalité en Afrique, par exemple. Et un moustique est 100% bio, 100% naturel. Donc, on voit bien que ce n’est pas parce que c’est naturel que c’est forcément bon. Et grâce à la technique, l’homme est censé pouvoir du coup se protéger de cette nature. Donc, ça c’est le premier point : la nature n’est pas nécessairement toujours bonne, et il faut parfois une technique pour s’en protéger.

Et il faut parfois une technique pour s’en protéger. Bon, ensuite, deuxième chose sur Rousseau, on va faire une précision. Il y a un contresens à ne surtout pas commettre sur Rousseau. Rousseau n’a jamais dit, non déplaise par exemple à Voltaire, qu’il faut retourner à l’état de nature. Rousseau n’a jamais dit ça. Il n’a pas la naïveté de penser ça. Rousseau, d’ailleurs, est plus précis puisqu’il dit dans "Le Contrat social" que l’homme n’apparaît qu’à partir du moment où il rentre en société.

Bon, du coup, quel est le message de Rousseau quand il dit que l’homme s’est perverti par la société ? Il est plus précisément le suivant : il est de dire que le mal, l’inégalité, est une construction historique. C’est quelque chose qui a été inventé par l’homme. Or, d’une certaine manière, c’est une bonne nouvelle que d’apprendre cela, puisque si le mal est une construction historique, si c’est l’homme qui a produit le mal, alors, comme l’écrit Rousseau, tout ce qu’a fait l’homme, l’homme peut le détruire.

On comprend ainsi que l’intérêt d’historiciser l’inégalité pour Rousseau n’est pas de nous inviter à retourner à un état antérieur à l’histoire, de retourner à la nature. Donc, c’est de nous faire comprendre qu’il y a la possibilité de défaire ce qui a été fait. C’est tout le sens, par exemple, pour Rousseau du politique, de l’éducation, que d’essayer de produire une civilisation au sein de laquelle l’inégalité et le mal donc n’existeraient pas. Voilà, si on le dit schématiquement.

Donc, voilà, ne pas commettre ce contresens que pour Rousseau, il faudrait retourner à l’état de nature parce que la nature serait nécessairement bonne, là où la culture serait nécessairement mauvaise.

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